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C. G. Jung me semblait être le seul psychothérapeute qui parlait de créativité, c’est donc tout naturellement vers sa psychologie que je me suis orienté, entamant une analyse jungienne et une formation théorique organisée par l’Institut international de psychanalyse et de psychothérapie Charles Baudouin.

 

J’ai complété mon cursus par une formation universitaire en thérapie cognitivo-comportementale pour aborder les aspects plus concrets de la thérapie, je voulais ainsi apprendre de ceux qui sont habituellement considérés comme opposés à la psychanalyse. J’ai pu découvrir au fil de ma pratique combien on pouvait réunir ces deux méthodologies selon les besoins des patients.

 

J’ai ensuite, sous les conseils de Jean Florence, professeur de psychologie et psychanalyste, décidé de tester mes hypothèses sur la créativité et la schizophrénie dans la rédaction d’une thèse universitaire, tout en continuant mes activités cliniques dans différentes structures thérapeutiques ou non (centres de jour, structures résidentielles de post-cure à la psychiatrie, prison, centres médico-psychologique, etc.).

 

S’en est suivi un long et intense travail, qui m’a permis de mettre à l’épreuve mes idées qui sont présentées dans ce livre publié aux éditions L’Harmattan, et qui met en évidence les processus psychiques activés dans des moments de crise grave, et qui permettent à la personne de sortir de la crise, après avoir vécu un processus profond de transformation.

 

Actuellement je pratique la psychanalyse et la psychothérapie, et je poursuis mes recherches sur la dissociation et le trauma – dissociation considérée comme l’élément central dans la schizophrénie-  mais aussi sur les processus de transformation vécus par des personnes souffrant de diverses psychopathologies et qui entament une psychothérapie. 

 

PARCOURS

 

J’ai commencé à exercer le métier de psychologue  clinicien auprès de personnes psychotiques:  j’animais des ateliers d’art et de créativité (dans un centre pionnier en son genre, « La Devinière » en Belgique).

 

Là j’ai pu observer que même dans des pathologies très graves, une créativité émanant des profondeurs de l’être était à l’œuvre. Cela m’a d’abord étonné car cela allait à l’encontre de ce que j’avais appris pendant mes études. 

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